Possession de l’Abbaye de Floreffe durant deux siècles, les premiers écrits remontent à 1593.
Un certain Martin de Bertemchamps donne en rente perpétuelle à Sir Jean Bizet « certaine cense, maison, tenure et édifices, pasturaiges et terres labourables en général, que l’on dit le Grand Marcha ». Transaction consentie moyennant une rente de quarante florins et vingt patars ainsi qu’une unité de six vasseaux de blé ; mesure de Nivelles pour le « rachapt des anciennes rentes ». Acte passé devant la cours d’Obaix.
Jean de Bizet, ou capitaine Bizet a très vite cédé ses droits de propriété sur la ferme à l’Abbaye de Villers-la-Ville.
Le 6 février 1621, la ferme fut revendue à Sir Engelbert Colins, écuyer, lieutenant d’une compagnie de trois cents allemands pour le service de sa majesté.
Le 31 janvier 1623, sous la prélature de Jean Roberti, 44ème Abbé de Floreffe, la ferme fut revendue à l’Abbaye de Floreffe. On peut voir aujourd’hui, sur la clé en pierre bleue du portique d’entrée, une cartouche gravée portant sa devise « Labore et Patientia 1624 ».
L’Abbaye de Floreffe allait conserver ces biens jusqu’à l’annexion de notre pays par la France.
En 1798, la ferme est rachetée par Antoine Durieux puis transformée partiellement en brasserie qui connut une certaine renommée. Plus tard ils établirent une centrale électrique alimentée par le cours d’eau qui borde la ferme. Cette centrale produisit du courant pour leurs propres besoins mais également pour une grande partie du village. Cette famille resta propriétaire jusqu’en 1930.
Depuis 1930 la ferme appartient à notre famille et ce depuis cinq générations.